Chanvre - Une plante oubliée conquiert la Suisse!

Le chanvre fait parler de lui comme plante alimentaire précieuse. Biotta utilise des fleurs de chanvre dans la nouvelle Vital Plus. L’agriculteur bio Klaus Böhler fournit les matières premières.

Des feuilles den­tées, de cou­leur vert foncé, qui on­dulent au gré du vent. Six se­maines après les se­mis, les plantes de chanvre s’épa­nouissent déjà dans le champ de Klaus Böh­ler à Seu­zach (ZH). Les gé­né­ra­tions plus âgées en connaissent les pro­prié­tés tex­tiles. De­puis peu, il re­fait par­ler de lui sur­tout pour ses bé­né­fices pour la santé qui font l’ob­jet de vé­ri­tables études. Klaus Böh­ler pro­duit sur son ter­rain des ma­tières pre­mières pour la der­nière créa­tion de Biotta, le Vi­tal Plus. Se­lon des ex­perts, cette as­so­cia­tion in­no­vante à base de pur jus d’ai­relles rouges et d’in­fu­sion de chanvre peut sou­la­ger les af­fec­tions d’ordre gy­né­co­lo­gique.

L’agri­cul­teur Klaus Böh­ler ap­pré­cie éga­le­ment la plante car elle pousse ra­pi­de­ment, ré­siste aux ma­la­dies et fait du bien aux sols. De­puis que Biotta l’a en­gagé comme par­te­naire, Klaus Böh­ler a conti­nué à dé­ve­lop­per le pro­jet chanvre avec Urs Die­trich. Urs Die­trich, in­gé­nieur en agroa­li­men­taire ex­pé­ri­menté et res­pon­sable du dé­ve­lop­pe­ment chez Biotta, teste le goût des plantes de chanvre sur place, chaque jour du­rant la der­nière phase. En ef­fet, il est im­por­tant pour Biotta que la ré­colte ait lieu au mo­ment op­por­tun, lorsque les fleurs viennent d’éclore.

La ré­colte com­mence tôt le ma­tin, dès que la ro­sée s’est éva­po­rée. Dans le sé­choir tout proche, l’eau est soi­gneu­se­ment ex­traite des feuilles por­tant des fleurs dans le sé­choir afin de pré­ser­ver un maxi­mum d’huiles es­sen­tielles et de sub­stances fonc­tion­nelles. Une fois sé­chées, les plantes de chanvre sont ache­mi­nées à Tä­ger­wi­len (TG), au siège prin­ci­pal de Biotta. La proxi­mité géo­gra­phique entre pro­duc­teur et trans­for­ma­teur va dans le sens de Biotta, les tra­jets étant ainsi courts et qu’il est pos­sible de dé­ve­lop­per col­la­bo­ra­tions étroites. Le chanvre sé­ché de Klaus Böh­ler est in­fusé à Tä­ger­wi­len et – pour confec­tion­ner le pro­duit fi­nal – mé­langé avec du pur jus d’ai­relles rouges, du jus d’orange et du jus de datte concen­tré.

L’agri­cul­teur Klaus Böh­ler est lui-même un grand ama­teur de thé de chanvre. Il le fait in­fu­ser à par­tir des par­ties de plantes fraîches cueillies di­rec­te­ment dans le champ. L’in­fu­sion le dé­tend, ex­plique-t-il.

Le chanvre pousse rapidement et résiste aux maladies